Le monde s’effondre autour de moi. Sécurité est hors de portée ; je tends le bras avec toutes mes forces ; je accède enfin les cèdres et je découvre qu’ils ne sont que des roseaux. Tout se fragmente.
Mais toi, Dieu, si tu as anciennement fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais tu subsisteras ; ils s’useront tous comme un vêtement ; tu les changeras comme un habit, et ils seront changés. Mais tu ne changes pas, toi, l’Éternel.
Nous ne sommes que des pèlerins sur le grand chemin vers l’éternité. Cette vie éternelle qui commence dès aujourd’hui. Cette paix intérieure une fois illusoire, maintenant le seul rocher sous mes pieds ; sûr, réel, vif, car Jésus est venu afin qu’on aille sa joie parfaite. Pour quiconque met sa confiance en lui, il est fidèle et juste ; il tient sa parole. Il accorde la grâce, la paix, la joie, aujourd’hui et au-delà.